Text: Kurt Tucholsky (alias Theobald Tiger) 1930, Musik: Leobald Lœwe 2008
 Wenn du zur Arbeit gehst - am frühen Morgen wenn du am Bahnhof stehst - mit deinen Sorgen dann zeigt die Stadt - dir asphaltglatt im Menschentrichter - Millionen Gesichter |
Yeux dans la grande ville (Adaptation par Leobald Lœwe et André Chamorro 2012) Quand tu vas au travail de bon matin, et penses au bord des rails à tes chagrins, la ville fait voir sur les trottoirs de ton passage tellement de visages: Deux yeux étrangers, un regard bref, les cils, les pupilles, les paupières, c'était quoi? Peut-être ton bonheur qui passe, on reste derrière. Tu vas durant ta vie dans tant de rues, passant devant ceux, qui t'ont 'oublié, un œil sourit, l’âme retentit, tu l’as trouvé - d'une courte durée! Deux yeux étrangers, un regard bref, les cils, les pupilles les paupières, c'était quoi? Personne n’arrête le temps qui passe, on reste derrière. Tu vois en parcourant des grandes cités pendant une pulsation l'autr' inconnu, est-ce un ami, peut-être, un ennemi, peut-être, un camarade de combat, peut-être, il t'aperçoit - et puis s’en va! Deux yeux étrangers, un regard bref, les cils, les pupilles, les paupières, c'était quoi? Un morceau de genre humain qui passe, on reste derrière. |